Jean-Louis Borloo, élu président du Parti Radical

UMP-PARTI-RADICAL-CONGRÈS - 18/11/2007 13h48 - AFP




PARIS, 18 nov 2007 (AFP) - Jean-Louis Borloo a été élu dimanche président du Parti radical "valoisien", lors du 108e congrès de cette formation, qu'il coprésidait depuis 2005 avec le maire de Nancy André Rossinot, qui a annoncé lui-même les résultats du scrutin aux délégués, rassemblés à Paris.
"C'est pas une médaille, c'est pas une promotion, c'est un engagement" a-t-il déclaré à la tribune après la proclamation du vote: 83% des suffrages exprimés face à son unique challenger, le député de Belfort Michel Zumkeller.
Le nouveau président du Parti radical a remercié tous les militants et rendu un hommage appuyé au coprésident sortant André Rosssinot, "fidèle dépositaire de la tradition radicale".
Auparavant, avant le vote à bulletin secrets, Jean-Louis Borloo a déclaré qu'il briguait la présidence du Parti radical pour en faire "un grand parti".
"Ne me demandez pas d'être le leader d'un courant de l'UMP", a averti le numéro deux du gouvernement, en défendant sa candidature devant un millier de délégués "valoisiens" réunis porte de Sèvres, qui l'ont applaudi longuement.
"Je suis orgueilleux, je n'ai pas demandé la présidence du Parti radical pour ne pas en faire un grand parti", a-t-il lancé.
"Bien entendu, nous soutenons l'action du président et du gouvernement, dans une liberté d'action, de rêve et de parole", a-t-il poursuivi, en parlant d'une "stratégie d'indépendance loyale".
"Je suis convaincu que ce qu'on va faire va en déranger plusieurs, parmi nos amis", a-t-il dit, mais "il faut le faire dans l'intérêt de notre pays".
Soulignant "l'absolue nécessité d'amplifier le mouvement de modernisation" du pays, M. Borloo a plaidé pour "un réformisme social et humaniste".
"Nous ne pouvons le faire que dans le cadre d'un pacte républicain, de cohésion sociale et de respect de l'individu", a dit M. Borloo qui a cité l'action d'une personnalité gouvernementale d'"ouverture" qui lui est proche, le Haut-commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch.
Saluant André Rossinot qui coprésidait le Parti radical à ses côtés depuis 2005, il a noté que l'exercice "exigeant, difficile et enthousiasmant" de cette coprésidence lui avait permis, en tant que "candidat stagiaire", de s'"imprégner définitivement et complètement de ce qu'est le Parti radical", dont il n'est adhérent que depuis 2005.


19/11/2007
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